Composée de bonté, de gentillesse et de bienveillance envers soi, l’autocompassion vous amène à vous traiter avec égard, de la même façon que vous vous comportez envers un être cher qui souffre, et à prendre soin de vous. Pour la développer, vous pourriez imaginer, par exemple, qu’une personne à qui vous tenez beaucoup vit ce que vous vivez. Que ressentirait-elle ? Qu’aurait-elle besoin d’entendre ? Quel regard aimerait-elle que vous posiez sur elle ? Quel geste de réconfort lui ferait du bien ? Vous pourriez ensuite accueillir vos propres émotions, vous adresser les paroles que vous auriez dites à cette personne, poser ce regard sur vous-même et ce geste à votre endroit. Somme toute, vous donner ce même soutien émotionnel.
Plutôt que de vous blâmer et vous juger lorsque vous éprouvez de l’anxiété ou des émotions douloureuses, ce qui ajoute de la souffrance à ce que vous vivez, l’autocompassion vous aidera à devenir plus sensible à ce qui se passe à l’intérieur de vous-même. Lorsque vous réalisez que vous manquez de considération envers vous-même, vous pourriez le constater de cette façon : « Je remarque que mon esprit est vraiment dur avec moi présentement. »
Il est compréhensible de ne pas vouloir souffrir et d’avoir du mal à accueillir vos expériences internes bouleversantes. Reconnaître que la souffrance est une expérience humaine universelle ouvre la porte à son acceptation. Même si son intensité et les circonstances diffèrent, personne n’y échappe. Quelqu’un d’autre – cela peut être moi, votre voisin d’en face ou un étranger qui habite à l’autre bout du monde – ressent aussi une émotion douloureuse en cet instant même. Cette interconnexion nous amène à nous sentir moins isolés.
Sans autocompassion, il est difficile de permettre à la souffrance d’être là. L’autocompassion vous soutiendra pour avancer vers ce qui est important pour vous, qu’elle soit présente ou non.
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