Le physicien Albert Einstein disait : « La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ». Si nous voulons nous sortir de ce genre d’automatisme, nous devons ralentir et observer ce qui se passe en nous.
Pour illustrer cette alternative, j’aurai recours à un piège à doigts chinois. Vous savez? Ce petit cylindre tissé en bambou d’environ treize centimètres de long dans lequel nous insérons un doigt à chacune des extrémités. Au moment où nous voulons en sortir, que faisons-nous? Nous sommes portés à tirer, ce qui semble la façon la plus évidente et logique de s’en dégager. Même si elle apparaît comme la solution tout indiquée, cette réaction initiale ne fonctionne pas. Le piège se resserre alors et nos doigts se retrouvent coincés dedans. Plus nous tirons, plus nous sommes pris.
Alors, que faire? Pousser! Eh oui, en poussant doucement les doigts vers le milieu, en les rapprochant l’un de l’autre, le piège se relâche et cela crée de l’espace pour en sortir. En faisant quelque chose de contre-intuitif, à l’opposé de ce que nous effectuions par réflexe, c’est-à-dire en poussant plutôt qu’en tirant, cela met fin à la lutte.
Même si nous étions bien intentionnés en tirant, nous restions pris dans le piège. Persister avec une solution qui ne marche pas ne donne pas de meilleurs résultats à la longue. Malgré toute notre bonne volonté, nos essais répétés, si les résultats n’ont pas été concluants, ils ne le seront pas davantage.
Je vous encourage donc à créer de l’espace en vous, comme dans le piège à doigts, à vous montrer flexible et à faire les choses autrement lorsque vos stratégies habituelles ne fonctionnent pas. Pensez à un aspect de votre vie qui pourrait bénéficier de la leçon du piège à doigts.
Visionnez ma vidéo sur You Tube pour en apprendre davantage sur ce sujet: www.youtube.com/watch?v=HLcWHnS09ZU&t=2s