Dans plusieurs situations de la vie, nous avons le contrôle. Il est en notre pouvoir de faire une multitude de choses : préparer un repas, aller promener le chien, repeindre les pièces de la maison, nettoyer la cour le printemps venu, conduire un véhicule, téléphoner à un ami… Quand nous rencontrons un problème, nous envisageons diverses solutions pour le résoudre. Quand notre santé ou notre bien-être est menacé, nous agissons. Et c’est tant mieux.
Puisque le contrôle fonctionne si bien dans le monde extérieur, nous sommes portés à utiliser la même stratégie avec ce qui se passe dans notre monde intérieur. Le hic est que le contrôle ne fonctionne pas aussi bien quand nous l’appliquons à nos expériences internes, soit nos pensées, nos émotions et nos sensations physiques. En fait, nous avons très peu de contrôle sur celles-ci.
Lorsque l’anxiété entre en scène, les personnes qui en souffrent sont portées à contrôler excessivement ce qui se passe tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’elles pour éliminer le doute, car elles tolèrent difficilement l’incertitude. Les tentatives pour diminuer et contrôler l’inconfort de l’anxiété les empêchent toutefois de vivre l’instant présent, d’être aux commandes de leur vie et d’aller de l’avant. Tel en est le coût.
Si vous êtes prises avec l’anxiété, il est essentiel de faire la différence entre ce que vous pouvez contrôler et ce que vous ne pouvez contrôler. Cessez la lutte au profit de votre qualité de vie.
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